SYNOPSIS
Nous sommes en 2012.
FRANÇOIS CLERMONT, riche homme d’affaires et aventurier intrépide fait le tour du monde en passant par les deux pôles à bord d’un ballon hybride expérimental.
Alors qu’il survole le massif des Alpes, il est pris dans une tempête. Le ballon s’écrase au beau milieu de la forêt.
Gravement blessé, il est recueilli par une famille de paysans au bord de la faillite…
MEMO TECHNIQUE:
Balise ARGOS créée en 1978
Invention de la carte bancaire en 1979
Début des transmissions video satellites en 1985
Invention de la webcam en 1993
Invention du GPS en 1995
NOTE D'INTENTION:
“UN FAIT DIVERS TRAGIQUE POUR UN FILM UNIVERSEL”
L’idée de ce film m’est venue lorsque le milliardaire américain Steve Fossett a disparu en plein ciel en septembre 2007. Que lui est t-il arrivé ?
Au bout d’un mois, les recherches ont été arrêtées. Il faut dire qu’il n’est pas facile de retrouver un homme sur une surface de 30 000 km². Un an après, les restes de l’aventurier ont finalement été découverts par hasard par un promeneur. Il s’était écrasé avec son aéronef. Le point de départ de ce film s’inspire donc ce fait divers. Qu’aurait-il pu arriver à un personnage semblable ?
Ce film vous propose la possibilité qu’il se soit écrasé en pleine nature et qu’il ait été recueilli par une famille un peu sauvage et dans le besoin.
Les Vignon, une sympathique famille au départ, vont changer subitement de comportement lorsqu’ils apprendront l’identité du personnage. Ils seront soudains prêts à tout pour s’approprier une partie de sa fortune.
Ce film aborde une étude psychologique sur les changements que l’argent peut provoquer ainsi que le fait de côtoyer une personne de renommer publique.
François va être séquestré pendant des semaines dans une étrange cellule qu’il lui est familière et en même temps, un endroit qui lui est totalement étranger où tout peut lui arriver.
Il devra mettre en oeuvre des trésors d’ingéniosités afin de survivre en attendant d’avoir la possibilité de s’échapper. On comprendra petit à petit tout l'effroi psychologique et physique que le personnage devra supporter. L’instinct de survie parviendra-t-il à surpasser la douleur dans cette situation extrême qui montra en crescendo ?
Ce film a pour ambition de placer le spectateur dans la même situation émotionnelle que le protagoniste. Il devrait être amené à se demander ce qu'il ferait, lui, à sa place.
C'est donc un film quasi interactif comme les « survival » américains tels que Délivrance, Misery, Cujo, Sans retour….
Les péripéties de cette aventure et son dénouement sont telles que l'attention du spectateur doit rester soutenue pendant tout le film.
Un univers visuel aux partis pris esthétiques particuliers appuira l’ambiance oppressante et plongera le spectateur au plus profond de ce drame.
Le film sera diffusé avec un traitement d’image contrasté et réaliste.
Les couleurs dans l’image perdront progressivement de leurs saturations au fur et à mesure que nous avancerons dans le récit.
La vivacité de la mise en scène obtenue par une caméra très vivante durant les scènes d’action et très stable dans les scènes de la cellule appuiera la densité de la situation.
Cependant, loin d'être voyeuriste, les scènes de violence seront filmées avec beaucoup de pudeur.
Il n’est pas question de faire un film gore et le peu d’hémoglobine visible sur les blessures ne serviront qu’à renseigner sur l’état de notre héros.
Ce film est un faux huis clos puisque l’on passera alternativement du ciel, à la prison et à de grands espaces pour mieux replonger dans des endroits confinés.
P H I L I P P E R O B E R T